Théâtre Les Salons, Genève
Du 3 au 5 mai 2024
Vendredi 3 mai 2024 | 20h
La Compagnia del Madrigale – Eduardo Eguez
O Felici Occhi miei
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Rossana Bertini soprano
Giuseppe Maletto tenore
Massimo Lombardi tenore
Matteo Bellotto basse
Eduardo Egüez luth et direction
Oeuvres de Francesco da Milano, Jacques Arcadelt, Alberto da Rippa, Vincenzo Ruffo, Giovanni Paolo Paladino, Pietro Paolo Borrono et Rogier Pathie.
Samedi 4 mai 2024 | 10h30 – 12h30 et 13h30 – 15h30
Masterclass de Claire Antonini
Luth Baroque français – Entrée libre
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Luthiste, diplômée du Conservatoire Supérieur de Musique de Lyon, Claire Antonini est considérée comme l’une des spécialistes de la Musique Française pour luth du XVII° siècle, musique à laquelle elle a consacré quatre enregistrements : «Les luthistes français au XVII° siècle » édité par la Société Française de luth, « Manuscrit Vaudry de Saizenay » édité par AS production et salué par la critique (Choc de Classica et 5 diapasons), « Les accords nouveaux, Pierre Ballard 1638 » et « Les accords nouveaux, Pierre Ballard 1631. » En tant que soliste, elle se produit régulièrement en France et à l’étranger. Elle mène également une carrière de continuiste, accompagnant les plus grands chanteurs et instrumentistes tels que Philippe Jaroussky au sein de l’ensemble Artaserse, mais aussi Monique Zanetti, Isabelle Poulenard, Cyril Auvitis, Anthéa Pichanick, Claire Le Filiâtre, Marianne Muller… Elle joue régulièrement avec différents orchestres baroques : « Le Concert d’Astrée », « Les Arts Florissants», « Le Concert Spirituel », « La Grande Ecurie et la Chambre du Roy ».
Elle a, par ailleurs, étudié la musique traditionnelle persane auprès du grand maitre Dariush Talaï, et se produit régulièrement au sein d’ensemble de musique persane. Ces compétences en musique ancienne et en musique traditionnelle orientale l’ont amené à naviguer vers d’autres univers musicaux entre autre avec Renaud Garcia-Fons, avec qui elle joue régulièrement et a enregistré un album en duo « Farangi ». Elle a obtenu le Diplôme d’Etat de Professeur de Musique Traditionnelle et le Certificat d’Aptitude aux fonctions de Professeur de Musique Ancienne, et mène depuis de nombreuses années des activités pédagogiques dans différents Conservatoires.
Samedi 4 mai 2024 | 16h
Nouvelle génération
Récitals d’étudiant·e·s en fin d’étude – Entrée libre
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Pour la troisième année consécutive, l’ACMA invite les étudiant.e.s de la Haute Ecole de Musique de Genève, de la Schola Cantorum de Bâle, des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Paris et Lyon. Trois étudiants en fin d’études de bachelor ou de master sont sélectionnés sur dossier artistique afin de présenter durant 40 minutes, une partie de leur programme de récital de fin d’étude. Programme à venir
Samedi 4 mai 2024 | 20h
Thomas Dunford et Keyvan Chemirani
Rencontre entre le luth et les percussions orientales
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Thomas Dunford Archiluth
Keyvan Chemirani Percussions
Les percussions orientales de Keyvan Chemirani rencontrent l’archiluth de Thomas Dunford dans un programme aux sonorités inhabituelles.
Oeuvres de John Dowland, Marin Marais et Johann Sebastian Bach
Dimanche 5 mai 2024 | 11h
Les Ramages
Parlez-moy donc ! …Musique et littérature dans les salons
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Ensemble Les Ramages
Véronique Jamain traverso
François Stride théorbe, guitare baroque
Constance Larrieu récitante
Les Ruelles, puis les Salons, tenus par l’aristocratie française des XVIIè et XVIIIè siècles, abritent des divertissements sans cesse renouvelés : conversations littéraires, critiques ou politiques, lectures, contes, chansons, fables ou portraits, musique instrumentale…
Cette importante vie mondaine s’étend aussi à la bourgeoisie, qui a alors un accès plus facile à la culture, notamment grâce à l’impression d’ouvrages divers. Concernant la musique, de nombreuses méthodes destinées aux amateurs voient le jour ; les recueils d’airs chantés ou arrangés, les transcriptions d’opéras connus du public font recette. Le goût des Français pour les spectacles, à commencer par le roi Louis XIV lui-même, suscite de fructueuses collaborations entre écrivains, compositeurs et musiciens. Les rivalités ne sont pas absentes de ce paysage artistique, donnant parfois lieu à de violentes controverses.
Il est aussi question d’amitiés dans ce programme, cheminant à travers le « labyrinthe de la vie », comme dans celui que Nicolas Fouquet, proche de La Fontaine, avait imaginé pour son château de Vaux-le- Vicomte.
Œuvres de J.- B. Lully, J. de La Fontaine, R. de Visée, J. de La Bruyère, M. de la Barre, Molière, J. Hotteterre, A. Lainez, J. Dornel
Dimanche 5 mai 2024 | 16h00
Yuli Bayeul
Le trésor d’Orphée – Avant-concert Jeune talent
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Yuli Bayeul commence a 5 ans ses études de luth auprès de Claire Antonini a Chelles, et rentre à 8 ans au CRR de Paris auprès de Charles Édouard Fantin. Il pu se produire à la Chapelle de Versailles, l’Opéra de Versailles, le Phénix de Valenciennes entre autres. En parallèle, il suit tout les ans le stage Marchesato Opéra festival a Salluzzo pour travailler avec Eduardo Eguez. En 2021, il obtient son diplôme d’étude musicale a l’unaminité avec les félicitations du jury au CRR. Il est actuellement en deuxième année au CNSM de Paris dans la classe de Monica Pustilnik.
Il nous propose ici une sélection de pièce du Trésor d’Orphée, d’Anthoine Francisque. En France, les guerres de religion de la fin du XVIe siècle ont fait payer un lourd tribut à la musique de luth ; à notre connaissance, aucune publication n’a été faite au cours de ce siècle après 1571, année du dernier recueil connu d’Adrian Le Roy. Les publications pour le luth ne reprendront qu’en 1600, avec le Trésor d’Orphée d’Anthoine Francisque, publié à Paris. Il n’existe apparemment qu’un seul exemplaire de l’ouvrage, conservé à la Bibliothèque nationale de Paris. Imprimé avec grand soin par l’éditeur Ballard (anciennement Le Roy & Ballard), avec les mêmes caractères que ceux utilisés trente ans plus tôt pour le livre des Airs de cour d’Adrian Le Roy (1571), le recueil contient 71 pièces : deux adaptations de polyphonies vocales, sept compositions libres (fantaisies, préludes) et 62 danses.
Dimanche 5 mai 2024 | 17h00
Claire Antonini
Le luth et le rossignol
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Au XVII° siècle, les luthistes français sont très appréciés en Europe. Le plus célèbre d’entre eux : Ennemond Gaultier dit « Vieux Gaultier » (dont on trouve de nombreuses pièces dans des manuscrits anglais ou allemands) sera reçu à la cour d’Angleterre. Il connaîtra un tel succès, que le Duc de Buckingham essaiera de l’attacher à son service en lui offrant une somme considérable.
En raison de cet engouement pour le luth français, il n’est pas étonnant de trouver, parmi la littérature musicale anglaise, des sources importantes concernant celui-ci. C’est le cas du traité de Mary Burwell qui suivant les indications de son maître de luth nous donne de précieuses informations sur le jeu du luth, la composition, l’interprétation, la transmission, la société des luthistes en France… Ce traité, parfois emprunt d’une certaine naïveté, constitue un précieux témoignage sur les façons de penser, l’esthétique et la sensibilité des milieux musicaux de l’époque.
Ce programme est construit en partie autour des œuvres des luthistes français Ennemond et Denis Gaultier. Les textes qui seront lus sont tous extraits du traité de luth de Mary Burwell. Sous l’éclairage des conseils avisés prodigués par ce traité, ce concert lecture nous propose un voyage dans le temps au sein de la musique pour luth, de sa poésie et de son raffinement.